samedi 7 avril 2012

Shoes must go on !

Rhaaa les chaussures ! Après les sacs (ou avant c'est selon), on peut dire que ce sont les meilleures amies des filles. 

En bonne nana que je suis, ma maladie obsessionnelle des pompes a débuté toute gamine quand je pouvais rester des heures à regarder, toucher (essayer of course !) les talons aiguilles de ma mère.

Quelques souvenirs intenses sélectionnés avec soin par mon petit cerveau, et archivés dans un tiroir dudit cerveau, destinés à influencer et formater mes comportements d'adulte face à une vitrine de magasin de chaussures.
Je m'y voyais déjà, reluquant mes petits pieds courbés dans les formes pointues et ultra-féminines des escarpins maternels. "Des talons hauts, qu'est-ce que ça fait feeemme !" je me disais... "Quand je serai grande je m'en achèterai des pareils !" Quelle gamine ne s'est pas dit ça ? 

Sauf que maintenant, j'adore toujours autant les talons aiguilles, mais rien à faire, j'arrive pas à aligner 2 pas sans risquer l'entorse. Et si y a des pavés alors là c'est l'ANGOISSE totale ! Mon Dieu des pavés ! Le talon qui se coince entre 2 pierres, c'est la chute et la grosse honte assurée. Et je ne parle pas des rues en pente... c'est carrément suicidaire.
Ouais, les pavés et les descentes, les deux cauchemars des pieds cambrés.

Dur métier...

Je dois avoir un truc bizarre au niveau des chevilles parce que je n'arrive pas à garder une démarche un tantinet normale avec ce genre de pompes. Pourtant j'ai bien pris soin de renforcer ces articulations avec des années de danse classique, mais rien à faire. 

A force d'obstination, je suis passée experte dans l'art de "l'air de rien" quand je me tord la cheville dans la rue et qu'il y a des gens derrière moi... ou devant. Le genre : "hum hum ! Je me suis tordue la cheville ? Ah mais c'est bizarre, y a un truc par terre ?" et je trace ma route en essayant de me casser le plus vite possible de cette maudite rue et de la vue moqueuse des passants.

C'est dans ces moments là qu'on comprend le VRAI sens de l'expression Fashion Victim.

Le pire du pire, c'est quand ça t'arrive pile au moment où tu passes devant la terrasse d'un café. Il fait beau, les oiseaux chantent et le soleil revient, c'est le printemps quoi !
T'as sorti tes jolies compensées que ça fait depuis le mois de novembre que tu rêves de les mettre. Et là, tu te tapes la honte de ta vie devant les dizaines de gens attablés à mater les passant(e)s.
Une seule solution : assumer, je ne vois que ça non ? Ignorer superbement les ricanements (toujours des nanas comme par hasard) et s'enfuir dignement en se disant "j'ai pas mal !".
J'ose espérer que je ne suis pas la seule à avoir vécu ce genre d'expériences inédites...


Alors je me fais plaisir en me perchant quand même, mais sur des talons un peu plus épais, on fait ce qu'on peut. Là, je suis tranquille.
Et j'ai en permanence une paire de ballerines toutes pourries dans ma voiture pour m'éviter les mauvais démarrages en côte et autres calages désagréables...

Tout ça pour dire que je prends pour des ovni (Objets Volants Non Identifiés) ces filles qui assurent à donf avec ça aux pieds, et je les jalouse. Pire ! Elles arrivent à conduire avec.

Dans le genre chaussures improbables et importables, voici quelques exemples savoureux :



Noritaka Tatehana

Chiquita Spike Shoes

Jeffrey Campbell

Alexander Mac Queen

Noritaka Tatehana for Lady Gaga

Paco Rabanne

Mc Queen


On saluera bien bas les prouesses techniques des chefs de produit.
Pour le reste.... faut voir.

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