A nous la Floride !

Chers tous, je vais vous délaisser un peu pendant deux semaines car nous nous envolons pour la Floride.
Au programme: Miami, Orlando, Everglades, Cap Canaveral space center, Ste Augustine, Miami Beach, St Petersburg (voir le musée Dali!), Key West et j'en passe.... Je vous raconterai tout ça à notre retour.

             

               Bonnes fêtes à tous !

Surfer

"Depuis quelque temps, n'en déplaise aux rois de la planche à Hawaï ou en Californie, il apparaît que la meilleure façon de surfer, surtout si on a peur de l'eau, c'est sur internet. C'est super, sans risque et on est au sec!
Surfer sur internet, c'est aussi naviguer sur la toile. Toujours est-il qu'aujourd'hui on ne maîtrise plus, on surfe tous azimuts. Par exemple, quand un dirigeant se laisse porter par une conjoncture favorable, il surfe. Si ça se met un peu plus à tanguer, il navigue en s'adaptant aux circonstances et en évitant de couler. Pour cela, il faut tenir la barre en se jouant des vagues. Décidément, on ne sort pas de l'univers aquatique...
et pourquoi pas sauver les femmes et les enfants d'abord, quitte à faire dériver les métaphores aquatiques? Mais il y a sûrement des gens qui se foutent du surf. Ils mènent leur barque tout seuls, et, pour éviter de couler, éternels Shadoks, ils sont condamnés à ramer."

C'était l'extrait du jour.
99 mots et expressions à foutre à la poubelle, Jean-Loup Chiflet.

Le pouvoir de la mémoire

 J'adore cette photo.

Quand on aime la danse et qu'on l'a pratiquée, on devient une espèce de fétichiste des chaussons et autres pointes (en satin j'entends).
Je garde précieusement tous les chaussons qui ont accompagné mes heures passées à la barre. Je les ai mis là, dans un coin de ma chambre, mais je les voie tous les jours. Je vais vous dire un secret: des fois, j'en prends un et je le sens. Je le mets sous mon nez et je m'imprègne de cette odeur si caractéristique, mélange de tissu, de colle, et de la résine qu'on met dessus pour ne pas glisser. C'est ma Madeleine à moi. Un odeur d'enfance, de passion. Des souvenirs. Et plein d'images rangées dans ma mémoire refont soudain surface. Les visages des profs de danse, des copines, les salles de cours, les diagonales enchaînées, la douleur aux pieds, les crampes aux mollets la nuit après les cours. Même les musiques semblent résonner dans ma petite tête.

 D'autres fois, dans mes rêveries, je m'imagine si j'avais eu plus de talent.... mais on referait tant de choses avec des "si", mieux vaut ne pas s'engouffrer dans cette brèche.





La danse est une école de la discipline qui, malheureusement pour les novices et heureusement pour les amateurs éclairés, ne supporte pas l'à peu près et vous rend trop exigeant avec vous-même.

Mais quand on y a pris goût, on cherche à aller plus loin, plus vite, plus précis, toujours et encore plus précis. On supporte la douleur. Elle devient une copine un peu énervante mais dont on s'accommode car finalement, quand elle n'est pas là elle nous manque.

Et vous, c'est quoi votre Madeleine?

On a tous quelque chose en nous de Norman Rockwell

Norman Rockwell était un illustrateur Américain (1874-1978) dont on a tous un jour eu l'occasion de voir une oeuvre.
Entre 1916 et 1960 il mit souvent son talent au service du Saturday evening post, peignant des scènes de la vie quotidienne Américaine de l'époque. Les atmosphères, les décors, les personnages........tout nous permet de comprendre instantanément que ces images reflètent les Etats Unis, mais on est frappé par l'humanité qui s'en dégage, et finalement, ses messages subtils sont universels. On a tous un rapport intime avec un de ses personnage à un moment où à un autre, chacun se retrouvera dans une situation vécue, un sentiment ressenti. Un charme un peu désuet qui nous rappelle comment apprécier les petites choses toutes simples de la vraie vie.

Mon préféré à moi c'est la chipie chez le Proviseur! Un peu amochée mais fière d'avoir gagné la bataille!

Petit rappel à l'ordre....

Certes, comme dit l'adage et mon ami Le Chat, mieux vaut (quelquefois) être seul que mal accompagné.
MAIS si vous vous trouvez actuellement à lire mes élucubrations manuscrites, c'est qu'à priori, je vous y ai invité et que donc, j' apprécie votre compagnie. Alors......ça serait sympa de vous manifester de temps en temps....voyez c'que j'veux dire? L'idée du blog n'était pas uniquement pour vous raconter ma vie mais aussi pour échanger, donner des avis, ses idées, des infos... (vous pouvez aussi vous inscrire en tant que membre pour être avertis à chaque post).
Pour le moment, la meilleure note va à:............................ Papa!! alias Gérard dit Gg pour les intimes. Toujours très inspiré (c'est de famille....), quelquefois autant (voir plus) énervé que moi, mais au moins il participe LUI!
Et, qui sait, peut-être que vous aussi vous pourriez vous y mettre au blog non?
Bon allez, j'arrête de faire ma rabats-joie et vous dis à bientôt!  
BE INSPIRED !

Doisneau et la danse

Cours d'adage à l'Opéra de Paris  1950

Rudolph Nourreiev à l'Opéra de Paris  1986

Catherine Verneuil  1963

Le ballet Mosseiev au Palais de Chaillot  1955

Ghislaine Thesmar dans l'atelier de l'Opéra de Paris  1978

Maurice Béjart répète  1960

Serge Lifar  1944

Violette Verdy  1956

Liane Daydée dans la rotonde de l'Opéra  1950

Lorsque je danse, je ne cherche à surpasser personne d'autre que moi.
Mikhaël Barychnikov

Dans la conversation ainsi que dans la danse, chacun est le miroir de l'autre.
Emile-Auguste Chartier, dit Alain

Bon courage !

Jules Renard disait: "comme nous ne sommes pas sûrs de notre courage, nous ne voulons pas avoir l'air de douter du courage d'autrui." Belle formule qui pourrait expliquer entre autres cette nouvelle manie consistant à dire Bon courage! au lieu de s'en tenir aux classiques Au revoir et merci! ou A bientôt! Il est vrai qu'il en faut, du courage, en ces temps de crise où le cours du Madoff est équivalent à celui d'un gramme de peanuts et où un dixième de la moitié du tiers de la Terre vue du ciel se confond avec la décharge municipale de Bormes-les-Orties. Reste qu'à mon sens ce bon courage sous-entend aussi "bon courage à vous", serveurs, vendeuses, gardiens de musée et autres proctologues, car il va vous en falloir pour supporter toute la journée les affres d'un tel boulot. Enfin, mention spéciale pour le bon courage version faux cul que la mère BCBG du 16e arrondissement à Paris susurre avec compassion à la caissière d'Inno-Passy qui ne rejoindra pas son 9-3 avant 23 heures. Comme disait Coluche: "Ce n'est pas de courage dont nous avons besoin, c'est de pognon."

Extrait du livre 99 mots et expressions à foutre à la poubelle de l'excellent Jean-Loup Chiflet !

Si ça vous plait je vous en donnerai un petit goût de reviens-y......

Un livre à lire d'urgence:

Résumé: En 2001, 400 000 Américains sont morts, victimes d'obésité. Mais la malnutrition nous menace aussi. Depuis trente ans, l'alimentation a changé à notre insu: les fruits et légumes sont empoisonnés de pesticides cancérigènes, certaines denrées sont irradiées, les desserts sont saturés d'acides gras nocifs et certaines saucisses provoquent même des mutations de l'ADN humain !
Toxic vous ouvre les yeux sur ce qui se trouve réellement dans votre assiette et les conséquences nocives de chaque coup de fourchette. Sans doute n'avons nous jamais si vite "creusé notre tombe avec les dents" !

Ce bouquin nous en apprend vraiment beaucoup sur le fonctionnement et les vices (très bien) cachés de l'industrie agroalimentaire mondiale! On en sort, malheureusement ou heureusement à chacun de juger, dégouté de beaucoup de produits, et outré par la violence sournoise présente dans nos assiettes.  Ce livre vous remue les tripes, c'est le cas de le dire ! Mais on a le droit de savoir, et le devoir de le faire partager....

La citation à l'ouverture du livre est très, très bien choisie:
"La destinée des nations dépend de la façon dont elles se nourrissent." Anthelme Brillat-Savarin, Physiologie du goût, 1826.

Allez, pour le plaisir, un petit extrait:
"Le recyclage à des fins commerciales des restes de viande - des produits avariés aux cadavres de chiens et de chats euthanasiés - est une des activités les plus secrètes de la profession. Pourquoi? Parce que l'on retrouve ce mélange dans de nombreux produits quotidiens mais aussi dans l'alimentation du bétail élevé à la chaine."
Un petit dernier pour la route:
"La concentration de porc par milliers engendre un véritable problème sanitaire. Dans l'impossibilité de gérer les déchets de l'élevage industriel, les producteurs remplissent des "lagons" contenant un mélange hautement toxique d'excréments et de restes d'animaux, qui, bien souvent, vient polluer notre environnement."

Et si vous voulez en savoir encore plus, du même auteur: Coca cola, l'enquête interdite (ed. J'ai lu).

A lire d'urgence je vous dis........

Flagrant délit de gourmandise:

                                               OUPS! Z'm suis fait choper.......